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Stay Home

  • Photo du rédacteur: Madame Bavarde
    Madame Bavarde
  • 31 mars 2020
  • 4 min de lecture


Bonjour à tous,


Vous vous en doutez je ne vais pas être très originale dans ce post, et je vais donc vous parlez de ce sujet brûlant d'actualité : le confinement.


Depuis quelques jours, quelques semaines (ou plus, on arrive déjà plus à compter), nous voilà, pour la majeure partie d'entre nous, confiné à la maison.

Une situation totalement inédite et surréaliste.

Le monde entier terrorisé et terrassé par un virus microscopique, qui le mets à genoux et le contraint à arrêter sa cadence infernale.


Cette grave situation a fait émerger beaucoup de réactions, d'émotions, et surtout beaucoup de réflexion.


Dans un premier temps il y a eu le camp des inquiets contre le camp des septiques.

Ceux qui depuis plusieurs semaines regardaient déjà tout le monde de travers et refusaient de serrer des mains, contre ceux qui ironisaient en parlant de cette "mauvaise grippe".


Puis devant l'affreuse réalité, deux nouveaux camps se sont affrontés : ceux qui entamaient le repli stratégique, contre le camp des rebelles qui continuaient comme si rien n'était. Et qui bravaient même toutes les recommandations officielles. Je voudrais dire aujourd'hui à ces résistants de pacotilles, ces combattants du bon sens, que boire une bière en terrasse, faisant fi des recomandations sanitaires, n'a jamais fait d'eux des Jean Moulin des temps modernes... Mais a certainement bien servi Monsieur Corona.


Et puis est venu le temps de l'inévitable : le confinement.

Un mot peu utilisé en temps normal qui a connu un succès fulgurant en quelques jours.

Top 1 des recherches Google. Sur toutes les lèvres. Gros titre de tous les journaux.


Nous assistons à tant de choses aujourd'hui qui font tourner la tête et réfléchir.

Le monde moderne, capitaliste, tourbillonant, hyper actif, hyper connecté, ultra libéraliste, contraint de vivre au ralenti.

De s'arrêter, s'arrêter de tourner, s'arreter de compter, s'arrêter de courrir.

Pour concentrer ses forces, son énergie et ses armes dans la pus grande des batailles.

Celle contre la mort. Celle pour la vie.


Et la population mondiale renoue avec la vie, renoue avec l'ennui, avec les passions d'enfants et les choses simples de la vie.

Dormir, cuisiner, manger, bricoler, dessiner, lire, danser, écrire, chanter. VIVRE.


Contraints tout à la fois de se recentrer sur soi-même, et d'ouvrir ses horizons.

Fuir les horloges, au lieu de courrir après le temps.


Et nous ressentons pour la première fois depuis bien longtemps, un élan de solidarité et de soutien sans limites.

La terre entière, toutes nations confondues, dans la même perspective.


Les réseaux sociaux, diabolisés, critiqués, considérés comme facteur d'isolement, de repli, deviennent un moyen d'interconnection, de partage, d'échange, et de rencontre.


Les idoles sont comme tout un chacun et se montrent dans leur intimité, leur quotidien, leur ennui et leur simplicité.


Ces stars d'hier s'effacent, et laissent place aux vrais héros du quotidien : personnel médical, force de l'ordre, personnel de l'industrie alimentaire.

C'était quand la dernière fois que tu as regardé la caissière du supermarché avec cette lueur d'admiration et de reconnaissance dans le regard ? Que tu as versé ta larme en voyant les images des soignants blessés par le port du masque pendant des heures et des heures ? Que tu as pris le parti des policiers que l'on envoie au contact de la population sans protection ?


Et puis tu te rends compte que lorsque nous nous arrêtons, la planète redémarre.

L'eau des canaux est redevenu claire à Venise, les poissons s'y promènent à nouveau, des dauphins dans les ports et des animaux sauvages apperçus dans le villes désertées.

Amélioration de la qualité de l'air.


Et là tu réfléchis. Enfermé chez toi, tu te prépares et panique car tu es en train de mener une guerre, même Monsieur le Président l'a dit.

Enfin une guerre sur ton canapé, à grands renforts de Netflix et fondants aux chocolats.

Et de Gel hydroalcoolique.


Alors oui, tu télétravailles et tu fais l'école à la maison, promis je vous ferais un post bien plus léger pour vous parler de ça.

Mais c'est pas 39-45 non plus. Nos grands parents doivent sourire dans leur coin. Pour ceux qui sont encore là. Et ils doivent nous trouver bien chochotte de pleurnicher parce qu'on doit se priver sushi alors qu'eux ont connu le rationnement.


Finalement on a l'impression que cette pause a remis les pendules à l'heure.

La planète souffle un peu.

Les puissants sont impuissants.

Les héros sont (trop peu) masqués.

Les contacts humains nous manquent.

Les profs méritent une journée d'hommage national.

Les gens découvrent qu'il faut se laver les mains.


Tu pensais qu'il était absolument inimaginable de ne pas aller au boulot pendant une demi-journée, même pour accompagner la classe de ton fils au musée, ou pour prendre un moment juste pour toi? Tu vas être absente plus d'un mois.

Tu te rends compte que tu n'a pas besoin de surconsommer ou d'acheter tant de choses ou d'objets inutiles pour vivre ( à part du PQ apparemment).

Les gens rivalisent d'imagnation, d'humour et de talent pour trouver de quoi passer le temps.

Faire beaucoup avec trois fois rien. Dans peu d'espace. Avec peu de moyens.

Se recentrer sur soi, et sur les nôtres. Espérer. Et attendre.


Mais pour combien de temps ?

Jusqu'au 15 avril officiellement à l'heure où je vous écris.


En attendant, prenez soin de vous et de vos proches et bien sûr, #restezchezvous.

 
 
 

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